Tous les arts à l’honneur
Mamac, Palais Lascaris, Musée d’Art Naïf, Musée Marc Chagall, théâtre de la Photographie et de l’image, musée archéologique de Cimiez… autant de lieux culturels niçois qui ouvrent leurs portes et proposent une programmation inédite mêlant tous les arts (danse, théâtre, musique, photographie et arts plastiques of course !) jusqu’à la fin du mois. Un moment privilégié pour découvrir des lieux, des expos, des artistes le tout dans une ambiance festive.
Le programme de MARS aux MUSEES a été établi par des étudiants du Master 2 Evénementiel, Médiation et Ingénierie de la Culture en collaboration avec l’Université de Nice Sophia Antipolis et la Ville de Nice. Mais si l’idée est d’amener les jeunes dans les lieux culturels, il est bon de rappeler que c’est ouvert à tous !
Chaque année depuis sa création en 2001, cette manifestation a pris un peu plus d’ampleur et c’est un succès qui se répète à chaque mois de mars.
Dernière info, après je vous laisse faire votre marché dans la programmation. Le parrain 2016 n’est autre que l’artiste niçois Ernest Pignon Ernest. Ce pionnier du street art a une démarche qui ne peut laisser indifférent. Ses collages grandeur nature dans l’environnement urbain sont souvent le reflet d’un passé douloureux, témoins d’une injustice que l’artiste place sous le regard des passants pour les sortir de l’oubli. C’est beau et poignant. Pas étonnant qu’il soit LA référence de JR.
(à lire l’interview de EPE et JR dans Paris-Match ici)
La première fois que j’ai vu des œuvres de Pignon-Ernest, j’étais étudiante en Communication à Nice…je vous parle d’un temps qui me projette plus de 20 piges en arrière !! J’avais un prof d’art moderne et contemporain que j’adorais et qui avait le talent de nous communiquer tout son amour pour les œuvres et les artistes. Gilbert Croué nous projetait des diapos sur une toile sur châssis accrochée au mur afin de nous faire percevoir la matière. Vous voyez le genre de prof ? Je souhaite à tout étudiant en art d’avoir un Gilbert Croué. Je profite d’avoir ouvert « ma valise à émotions » pour citer aussi Jean Gili, prof de cinéma italien que je kiffais sévère et qui parlait simplement de cinéma avec sa belle voix grave. J’allais à leurs cours en faisant des saltos tellement je savais que j’allais me nourrir de tout un tas de plaisirs visuels qui me suivraient toute ma vie (enfin, ça, je ne le savais pas encore !) Si j’aime autant l’art et le cinéma, (et l’italien) je les tiens tous les deux pour responsables ! C’est dit !
Du 10 au 31 mars.
C’est gratuit !
Pour faire votre choix et établir votre itinéraire, plongez-vous dans le programme semaine par semaine par ici.