La parenthèse enchantée
Tournaaaage, tournage masqué, oé oé…
Chaque année, le dernier samedi du Festival, tous les invités et le public se retrouvent rue du 1er film, à l’Institut Lumière, pour le tournage du remake de la sortie des usines par le lauréat du prix, suivi de l’inauguration de la plaque du Prix Lumière sur le mur des cinéastes.
C’est un joli moment de partage et de rires qu’il pleuve ou soleille ! Cette année, l’info du maintien du tournage est restée très nuageuse… c’est délicat de communiquer sur ce moment festif qui attire la foule des grands jours en période de pandémie et de distanciation.
Lyon, la ville verte… ou presque
En quelques années, j’ai pris mes habitudes à Lyon. J’aime bien consacrer mes derniers jours de festival à flâner avec ma tribu. Ce samedi matin nous aura conduit sur les quais du Rhône pour rejoindre à pieds le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) . L’expo du moment est consacrée à La ville forêt, vers une nouvelle culture urbaine, sujet passionnant sur la place du végétal en ville et de notre rapport aux arbres. Vous pouvez parcourir l’expo en virtuel par ici.
Après cette belle réflexion sur un futur végétalisé, une pause lunch en famille s’impose. Rien de mieux qu’un bon p’tit plat lyonnais pour recharger les batteries avant d’enfourcher mon VeloV. Une dernière virée vers l’Institut m’attend, toujours avec l’air de « François le facteur de Jour de fête » dans la tête, en espérant pouvoir atteindre le lieu du tournage.
Rue du 1er film
A ma grande surprise, la rue est accessible aux piétons, qui ne sont pas nombreux. Au niveau du hangar, de grands panneaux occultants ont été installés pour décourager les curieux. Mon badge me permet de jouer les passe-muraille pour rejoindre les quelques rares photographes présents. Je n’aurai pas à jouer les petites souris pour trouver mon axe de prise de vues. Enfin un point positif à cette situation #covid.
A Lyon, tout est possible…
A l’abri des regards, comme sur chaque tournage, on attend… que la lumière soit bonne, que les figurants soient là, que la technique soit ok, que tout le monde ait compris les directives et tout d’un coup le miracle : Kad Merad a le rôle principal dans un film des frères Dardenne d’une minute ! 😉 C’est lui qui aura la lourde tâche d’ouvrir la grille… et de la refermer. Il faudra bien quelques répétitions pour dérouiller tout ça et les prises vont s’enchainer dans la joie malgré l’absence du public.
Pour tous ceux qui n’ont pu y être et ils étaient nombreux, je me suis sentie plus que jamais investie dans ma mission de partage : voici 2 making of pour vous mettre dans l’ambiance. Amusez-vous à reconnaître qui se cache derrière les masques !
Y’a rien à gagner vous étes prévenus. 😉
Cette édition 2020 fut à l’image de cette année : très particulière. Elle aura accomplit l’exploit d’exister, entre deux confinements, deux fermetures inédites des cinémas. Une parenthèse cinéma, mon seul festival 2020.
A l’année prochaine avec un retour à la vraie vie ! #jcroiselesdoigts
Merci à So, Laura, Brice & Loré, Annick, Liliane, Anik, Boris et à l’équipe du Festival Lumière.
