16e édition
Vous faites quoi vous à l’automne ?
Moi j’ai un RDV que je ne voudrais rater sous aucun prétexte, celui que donne Lyon à tous les amoureux du cinéma depuis 15 ans dans la ville qui l’a vu naître ! Il y a huit ans, je découvrais ce festival unique en son genre, un festival de films de patrimoine… entendez par là un festival qui met les films à l’honneur, de tous pays, de toutes époques, de tous formats et de tous pays. Un festival où les films ne sont pas en compétition et où un seul prix sera remis, sans suspense, puisque la personnalité qui le recevra est annoncée bien avant le programme !

Le festival Lumière
C’est mon RDV cinéma préféré de l’année pour toutes ces raisons et bien d’autres. Les plus belles salles de cinéma de la métropole de Lyon vivent au rythme du festival et c’est pour moi une kiffance d’aller de l’une à l’autre, à cheval sur un Vélov’, les cheveux au vent, pour découvrir de nouvelles pépites (parfois très anciennes), toujours sur grand écran. Rien de tel qu’un pédalage à bon allure pour se remettre du film vu et faire un petit reset émotionnel avant de rentrer dans une nouvelle salle. Contrairement à tout autre festival, ici il n’y a pas de mauvaises surprises… toutes les séances ont la garantie « bon film » puisque s’il est projeté ici c’est qu’il a traversé les épreuves du temps. Ici l’expérience de la salle est maximale… la plupart des séances sont full et je ne connais pas meilleure sensation que de vibrer au fil des émotions collectives. D’ailleurs la plupart des projections se concluent par les applaudissements du public et vous savez quoi ? ça fait un bien fou !

Des années que ça dure
Au bout de 8 ans, j’y vais avec des attentes, celles d’avoir des billets, celles de retrouver des salles que je ne fréquente qu’à cette période de l’année et celles de retrouver les fondus dans mon genre qui sont capables de se nourrir de films (et d’un peu de gastronomie lyonnaise aussi ;-)).
Même si je rêve de pouvoir voir tous les films d’un même auteur mis à l’honneur pour vivre une véritable immersion dans un univers cinématographique, je dois avouer que le hasard de la billeterie (et du last minute) ne m’a jamais déçue. En 2015 l’année de Martin Scorcese (à lire ici), les séances lui étant consacrées furent prises d’assaut et le hasard du billet m’avait conduite vers plusieurs films de Kurosawa des 60ies qui furent un enchantement. Preuve qu’au Festival Lumière, on n’est jamais déçu.


