Festival Lumière 2024

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Jodo, poète sin fin

Une fois n’est pas coutume, j’abandonne la réalisatrice Huppert et son équipe pour rejoindre d’un coup de pédale le Pathé Bellecour où j’ai rencard avec un jeune poète de 95 ans ! Alejandro Jodorowski est à Lyon et le rencontrer enfin est surréaliste ! Quand il entre dans la salle pleine à craquer, on sent bien que tous ceux qui sont là lui sont reconnaissant de quelque chose et quand il descend les escaliers moquettés de la grande salle pour rejoindre le devant de l’écran, l’admiration du public est palpable. Je ne suis pas croyante mais ça doit être comme avoir le Pape sous ses yeux ! 😉 Cet artiste total, cinéaste de l’esprit et de l’invisible va se livrer lentement, parfois confusément, en français, en anglais et dans les moments les plus vrais dans sa langue maternelle, l’espagnol. Accompagné dans ses élans par sa complice artistique et épouse (la peintre Pascale Montando si émouvante) et par le journaliste Philippe Royer, il nous explique comment il a trouvé dans le cinéma un moyen de mêler tous les arts dans une seule activité. « Au cinéma on peut tout inventer ». Malgré les hésitations, il s’adresse à la salle qui l’écoute religieusement et nous pousse à réfléchir… et même à hurler. Un moment inoubliable ! (à découvrir dans les stories Insta)

« Stella ! Hé, Stella ! »

Je laisse Dieu Jodo au jeu des dédicaces pour rejoindre les spectateurs du cinéma Astoria. Je vais enfin voir, pour la première fois, un film dit culte comme le programme du festival en est parsemé. Le pitch : Après une longue séparation, Blanche Dubois retrouve sa sœur Stella, après la seconde guerre mondiale, à la Nouvelle Orléans où elle vit avec son mari, Stanley Kowalski, un ouvrier d’origine polonaise. Tout d’abord révulsée par cet homme qu’elle juge violent et misogyne, Blanche se laisse peu à peu séduire par le charme « animal » de son beau-frère… ça vous dit quelque chose ? Si j’ajoute que la belle et la bête sont jouées par Vivian Leigh (hallucinante) et Marlon Brando (moite de chez moite 😉 ) OK vous l’avez ! Si je ne le vois qu’une fois ce sera sur grand écran et Un tramway nommé désir sur grand écran, c’est parfait pour clôturer une journée intense en émotion. Pour le plaiz’ une bande-annonce comme on en fait plus 😉 Enjoy !

Le Festival Lumière 2024 s’est clôturé à la Halle Tony Garnier avec un hommage à Alain Delon et la projection du film qui lui a donné son premier grand rôle, « Plein soleil« , où il s’est glissé dans la peau de Tom Ripley avec un naturel désarmant. Parfait pour faire monter la température à Lyon en ce mois d’octobre…


Vous pouvez revivre tout mon festival en photos et vidéos sur les deux dossiers à la Une de mon compte Insta ici.

Mon festival en chiffres…

1 semaine de festival
15 films vus (ou revus)
2 ciné concerts
3 masterclass
7 cinémas
1 théâtre
105 km à vélo
65 km à pattes
Vive le festi’vélo !

Merci à So, Lou, Laura, Brice, Lili, Bob et Monique, Anik, l’équipe de l’Institut Lumière et of course la MIAM team, Blanche et Nathalie, sans qui ce Festival n’aurait pas la même saveur !

Slidez avec les flèches du clavier 😉

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L’Institut Lumière
5000 personnes à l’ouverture du Festival
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