Faites tourner via...

Madame est sur scène

The last but not the least. Madame Foresti est à Ramatuelle.
1^er août, 1^ère date de ce Festival « chic et cool ». Cool, parce que
le lieu est intime, chaleureux et que le public de vacanciers et d’habitués se mélange dans la joie et la bonne humeur. Chic, parce qu’on est à Rama, à 2 pas de St-Trop’ et que les tarifs sont chics
aussi (50 € en général, 65 € pour Florence… et pas de Pass…
pas de tarifs réduits, nada !).
Bon, ce « détail » passé, on est bien content d’entrer dans ce théâtre romain avec notre petite galette rouge. On reconnait les initiés qui viennent avec leur propre coussinet… pas fous, ils doublent le confort fessier ! 😉 L’ambiance est sympa et décontractée. Les parents de cette grande famille sont Jacqueline Frangu et Michel Boujenah qui perpétuent l’esprit du Festival cher à Jean-Claude Brialy. Boujenah, en MC de soirée transforme l’annonce contractuelle de la liste des partenaires-sans-qui-tout-ça-ne-serait-pas-possible… en sketch avec la complicité du public conquis d’avance. Notre sympathique hôte nous annonce la présence de quelques noms connus, Franck Dubosc, Mélanie Doutey… C’est chic et coooool ! Le spectacle peut alors commencer. Flo (oui je l’appelle Flo !) entre en scène sous de chaleureux applaudissements. Dans sa combi noire fluide, l’humoriste se lance dans un marathon d’une heure et demi non-stop. La quarantaine, l’heure du bilan… Le constat est cruel, négatif, pessimiste au départ. On s’enfonce avec elle pour mieux revenir sur le meilleur de l’Homme, son cerveau créatif, ses inventions. Bien sûr, elle évoque ses sujets de prédilection : les mères, les enfants, les différences homme-femme, leur âge… pour conclure sur l’image de la femme d’aujourd’hui, les icônes des jeunes… Du calme ! Ce n’est pas avec cette suite de mots balancés là que je spoile quoi que ce soit. Tout ce qu’elle dit ou évoque provoque rires en cascade et émotions. 1h30 qui s’enchaîne sans « pause choré » comme dans ses spectacles précédents… et sans boire une goutte ! Peut-être pour attirer l’attention sur un verre à pied king size descendu en fin de spectacle. Le rythme est soutenu mais les rires du public permettent de « respirer ». Elle se laisse parfois partir dans de courtes apartés ou impros comme ce soir-là avec une sauterelle qui s’invite sur la scène. Sous couvert de rires, Floflo (carrément ?) nous titille sur nos travers, nos aigreurs, pointe aussi le meilleur de nous. Je l’apprécie particulièrement car on est du même âge et que son avancée dans la vie résonne d’une manière particulière. On a le sentiment de franchir les étapes de la vie avec elle, le rire en plus !

Carole

Retour au sommaire ou passer à la suite

Faites tourner via...